Histoire de l’ACORAM
Notre Association a été fondée en 1925, dans le sillage de la création de l’UNION NATIONALE DES OFFICIERS DE RESERVE (UNOR), par un petit groupe d’officiers de réserve de la Marine, anciens combattants.
Il s’agissait, dans le contexte particulier des lendemains de la 1ère Guerre mondiale, de rendre plus audible les messages des réservistes de la marine, marine dont la contribution à la victoire, tant sur terre que sur mer, n’était pas toujours suffisamment perçue. Il s’agissait aussi de s’opposer activement à toute tentation pacifiste, et à toute négligence en matière de renouvellement des moyens des forces armées, de la marine notamment.
Le Commandant DUCUING, fondateur et premier Président de l’ACORAM devait marquer l’association de sa personnalité exceptionnelle.
Combattant de première ligne, Capitaine au long cours et armateur dans le civil, il fut un incomparable animateur de l’ACORAM et un grand rassembleur de marins que l’on trouve aussi à l’origine de la FAMMAC et de l’ACOMAR. Sa mort fut à l’image de sa vie : Mobilisé en 1939 comme Capitaine de Corvette, le Commandant DUCUING, ayant refusé de se rendre, tomba au Cap Gris Nez le 25 mai 1940 face à l’ennemi après avoir hissé le pavillon national sur le point d’appui qu’il avait défendu jusqu’au bout. Nommé Capitaine de Frégate à titre posthume, le Commandant Ducuing n’est pas tombé dans l’oubli; un Aviso A 69 de la Marine nationale porte son nom.
Les Officiers de réserve de la Marine ont l’honneur de pérpetuer ses valeurs au sein de notre Association.
A la Libération, l’ACORAM connut une forte croissance du nombre de ses adhérents en même temps qu’elle développait son organisation en province, dans les départements et territoires d’outre-mer, voire à l’étranger. Des sections régionales ou locales se sont créées partout où il y avait une population suffisante et une volonté de le faire. L’importance de notre implantation en province nous offre l’opportunité, depuis 1976 à Rouen, d’organiser nos journées nationales hors de Paris.
Par ailleurs, en 1950 notre bulletin de liaison est devenue une véritable revue; « MARINE » a progressivement pris le premier rang dans sa catégorie en France tant par sa qualité que par l’importance de son tirage.